Résidence d'architecture

Cheminement dans un fragment urbain

Goulven Jaffres et Clémence Chapus (« Points Communs »)

OBJECTIF DE LA RÉSIDENCE
Concevoir, produire et imaginer des représentations du devenir du site du Rabot, illustrer l’amplification et la diversification des usages du lieu, pour l’ouvrir à une dimension métropolitaine.

Grenoble - 38

Isère

Auvergne-Rhône-Alpes

France

D'avril à juin 2022

L'équipe

● Architecte HMONP et diplômé de l’ENS des Arts Décoratifs, Goulven Jaffrès exerce en agence d’architecture pendant 7 ans, se spécialisant sur des projets culturels. A partir de 2019, il rejoint Encore Heureux pour développer des projets à fortes ambitions environnementales, incluant des ateliers de co-conception et des matériaux bio et géo-sourcés. Il a notamment travaillé sur le projet de Lycée des Métiers du Bâtiment de Longoni à Mayotte.

● Après des études d’Histoire et d'Urbanisme, Clémence Chapus se spécialise dans l’étude, la reconversion et la valorisation d’espaces urbains au regard d’enjeux écologiques, d’accessibilité et de lien au territoire. Elle développe une approche pratique à travers ses enquêtes de terrain et l’animation d’ateliers auprès d’acteurs aux profils divers. À côté de son activité professionnelle, elle participe ponctuellement à la vie locale de son quartier via des activités associatives.

● Points-Communs est une association créée en 2022 par Goulven Jaffrès et Clémence Chapus, qui étudie les tiers-lieux en milieu rural et dans les villes moyennes. À travers une future exploration du territoire français à vélo, Points-Communs souhaite interroger la question des communs sous plusieurs prismes : montage opérationnel, diversification et mutualisations des usages, offre de services de proximité.

Le projet

Les résidents sont invités à mettre en récit le site, à créer un parcours inédit et un cheminement qui le relie à la ville, à rechercher et expérimenter ses possibles évolutions, à l’ouvrir aux différents usagers et habitants de l’agglomération.
A partir de ses qualités paysagères et de son bâti de caractère, les représentations à créer devront être coconstruites, inventives et partageables avec un public très divers, pour révéler les potentialités du lieu dans son territoire. Evoquer des espaces créatifs, pour mettre à profit ses multiples ressources, composer avec ses paradoxes, permettra de ne plus le considérer comme un site centre sur lui-même mais comme une destination à l’échelle de la Métropole.

Goulven Jaffres et Clémence Chapus © Maison de l'architecture de l'Isère - Cheminement dans un fragment urbain - Grenoble - Goulven Jaffres et Clemence Chapus – DR

La résidence, son ambition...

Le site patrimonial du Rabot surplombe le grand territoire grenoblois.
La résidence a pour ambition d’interroger son genius loci.
La révélation de ce genius loci semble représenter à la fois un prétexte original de narration et un enjeu stratégique dans la quête collaborative de définition de cet esprit.
Ainsi, la problématique soulevée serait la suivante : Comment faire du Rabot un lieu ouvert aux divers usagers et répondant aux dynamiques territoriales croisées ?
Un premier temps sera d’esquisser les caractéristiques propres du site, pour étudier le Rabot dans son contexte local et temporel à travers trois axes : porter un regard actuel sur le patrimoine bâti pour redéfinir ses potentiels ; envisager un espace tissant des liens avec les environs, tout en cultivant ses particularités ; imaginer une méthodologie participative et créative permettant la contribution et l’appropriation du projet par les usagers.

RMA Grenoble Maison de l'architecture de l'Isère © Antoine Séguin

Son lien avec le territoire...

A l’extrémité du massif de Chartreuse, la Bastille est un éperon rocheux au nord du centre historique de Grenoble. Le site du Rabot niché sur un plateau intermédiaire est perçu comme un lieu « réservé », aux étudiants, les seuls habitants de ce site devenu universitaire depuis les années 60.
La mixité des fonctions et des époques, donjon du XVe, fort militaire, puis cité étudiante, dont les bâtiments classés sont répartis sur huit hectares, invite à une analyse prospective et à la réinterprétation des lieux.
Offrant un panorama unique sur la ville de Grenoble et le grand paysage des montagnes environnantes, sa position est exceptionnelle.
Les thématiques de mémoire et d’identité s’inscrivent naturellement dans ce lieu.

Et son enjeu.

Susciter une réflexion capable de valoriser l’approche des problématiques « d’habiter la pente », de faciliter l’accessibilité du lieu, et de ménager la richesse de sa biodiversité.

Calendrier de la résidence :

1ère session : du 25/04 au 30/04 (présence sur place du 1er au 8 mai)
2ème session : du 9/05 au 5/06
3ème session : du 12/06 au 18/06

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